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Korben, roi d’internet, logo bébé avec des lunettes en mode thug life

Après Devin et Devika, OpenDevin est un projet open source qui vous permet de disposer d’un ingénieur logiciel IA autonome. Créé par Cognition Labs, ce petit génie du code est capable d’exécuter des tâches complexes et de collaborer activement avec les développeurs sur des projets.

C’est encore en développement, donc loin de remplir toutes ses promesses, mais OpenDevin va pouvoir de manière totalement autonome générer du code, détecter les bugs, optimiser nos programmes…

Pour l’installer, vous aurez besoin de :

  • Linux, Mac OS, ou WSL sur Windows
  • Docker (pour ceux sur MacOS, assurez-vous d’autoriser l’utilisation de la socket Docker par défaut depuis les paramètres avancés !)
  • Python >= 3.11
  • NodeJS >= 18.17.1
  • Poetry >= 1.8

Ensuite, vous devrez « construire » le projet, ce qui inclut la configuration de l’environnement et l’installation des dépendances. Cette étape garantit qu’OpenDevin est prêt à fonctionner sans problème sur votre système.

make build

Notez qu’OpenDevin prend en charge une grande variété de modèles de langage (LM) grâce à la puissante bibliothèque litellm. Par défaut, c’est donc GPT-4 d’OpenAI qui est le modèle par défaut, mais vous avez le choix.

Pour configurer le LM de votre choix, suivez ces étapes :

  1. Utiliser le Makefile : Avec une seule commande, vous pouvez avoir une configuration de LM fluide pour votre expérience OpenDevin. Exécutez simplement : make setup-config Cette commande vous invitera à saisir la clé API du LLM et le nom du modèle, en veillant à ce qu’OpenDevin soit adapté à vos besoins spécifiques.
  2. Ou passez à la configuration manuelle : Vous pouvez mettre à jour manuellement le fichier config.toml situé dans le répertoire racine du projet. Vous y trouverez les champs llm_api_key et llm_model_name, où vous pouvez définir le LM de votre choix.

Une fois la configuration terminée, lancer OpenDevin est aussi simple qu’exécuter une seule commande. Cette commande démarre à la fois les serveurs backend et frontend de manière transparente, vous permettant d’interagir avec OpenDevin sans aucun problème.

make run

Si vous préférez, vous pouvez démarrer le serveur backend indépendamment pour vous concentrer sur les tâches ou les configurations liées au backend.

make start-backend

De même, vous pouvez démarrer le serveur frontend seul pour travailler sur les composants ou les améliorations de l’interface liés au frontend.

make start-frontend

Et si vous avez besoin d’aide :

make help

Et voilà ! Vous êtes maintenant prêt à vous lancer dans l’utilisation d’OpenDevin. Perso, je préfère encore l’approche manuelle en mode Chef de Projet avec Cursor notamment. Mais peut-être qu’un jour, un outil comme OpenDevin sera suffisamment malin pour tout faire de A à Z… qui sait ?


Aujourd’hui, on part pour un tour dans la matrice du streaming avec Miru, un ovni débarqué tout droit du futur qui combine le meilleur de qBittorrent, Taiga et MPV, le tout condensé dans un pack 100% JavaScript, pour des sessions de streaming d’animés dont vous me direz des nouvelles.

Sur Miru, pas de pubs, pas de tracking, pas de collecte de données, c’est du 100% libre avec de la qualité, des téléchargements à la vitesse de la lumière et des releases toutes fraîches. L’outil est plutôt joli avec une interface de site de streaming sauf qu’en coulisses, c’est BitTorrent qui turbine avec des fonctionnalités très cools :

  • 🔍 Recherche d’anime par nom, genre, saison, année, format, statut
  • 📺 Visualisation des animes en cours/prévus et ajout/suppression en un clic
  • ✅ Marquage auto des épisodes visionnés
  • 🎞️ Bandes-annonces et previews des animes
  • 🌟 Notation des animes
  • 🔗 Visualisation des animes liés
  • 🌐 Détection auto des releases par torrent RSS
  • 🔎 Recherche d’animes par image
  • 📜 Support complet des sous-titres (VTT, SSA, ASS, SUB, TXT)
  • 🕹️ Raccourcis clavier pour toutes les actions (avance rapide, retour arrière, volume, sous-titres, lecture suivant/précédent, plein écran, picture in picture)
  • 🎮 Compatibilité manette
  • 🖼️ Mode mini-lecteur
  • 🎧 Affichage des infos de lecture
  • 🔑 Prise en charge des touches média
  • 👾 Rich Presence Discord
  • 🖱️ Prévisualisation des miniatures
  • ⏸️ Pause auto si perte de focus
  • ⏯️ Lecture auto de l’épisode suivant
  • 🔊 Support multi-audio
  • 📈 Progression du téléchargement sur la barre de lecture
  • 🗂️ Sélection du dossier de téléchargement
  • 🚦 Contrôle des vitesses d’upload/download
  • 🧩 Support des extensions pour ajouter des sources et trackers

Et c’est également prêt à l’emploi sur AUR et au format Deb pour linux ou avec les .exe et le .dmg pour Windows et macOS. Et bien sûr les sources sont ici.

Évidemment, y’a à boire et à manger sur cet outil donc avant d’attaquer votre binge watching, assurez-vous quand même de regarder uniquement des choses tombées dans le domaine public ou libre de droits. Ce serait dommage de vous faire griller par Hādōpī.


OpenCanary, c’est le pot de miel nouvelle génération pour attraper tous ces satanés cybercriminels. Ce petit logiciel va simuler plein de services réseau, comme un serveur web, un partage Windows, un serveur SSH…etc Bref, un vrai buffet à appâts numériques et dès qu’un hacker tombe dans le panneau et interagit avec, paf, vous recevez une alerte !

L’outil est hyper léger et s’installe facilement, même sur un Raspberry Pi ou un VM. Et comme c’est du logiciel libre, vous pouvez l’adapter à vos besoins et surtout vous éviter une solution proprio payante.

Alors comment ça fonctionne ? Et bien c’est simple comme bonjour :

  • Vous installez OpenCanary sur une machine de votre réseau interne
  • Vous le configurez pour imiter les services qui vous bottent (serveur web, FTP, base de données…)
  • Vous attendez patiemment qu’un hacker morde à l’hameçon
  • Dès qu’il interagit avec le honeypot, vous recevez une belle alerte qui vous file son IP et plein d’infos sur l’intrusion

C’est pas beau ça ?

En plus, vous pouvez même envoyer les alertes par mail, SMS ou même les agréger dans un outil de monitoring. Bon, je vous cache pas qu’il faut quand même un minimum de connaissances techniques pour faire tourner le bouzin. Mais si vous n’avez pas peur de mettre les mains dans le cambouis et de jouer avec la ligne de commande, c’est à la portée de n’importe quel barbu un peu motivé.

Et puis c’est quand même super fun de tendre des pièges aux méchants hackers et de les voir se faire avoir comme des bleus. Mais attention hein, faut pas non plus tomber dans la paranoïa et transformer son réseau en véritable champ de mines. Faudra doser pour que ça reste digeste sinon, vous allez avoir beaucoup de bruit dans vos alertes.

En tout cas, moi je dis bravo aux petits gars de Thinkst qui nous ont pondu cet outil. Pour les plus motivés, voici le lien Github du projet : https://github.com/thinkst/opencanary.

Amusez-vous bien et happy hacking !


Vous cherchez une solution pour partager des fichiers de manière sécurisée et confidentielle ? Ne cherchez plus, Send est là pour vous !

Cet outil open source, fork de Firefox Send, vous permet d’envoyer des fichiers chiffrés qui s’autodétruisent après un temps défini. C’est le rêve de tout paranoïaque de la vie privée comme vous !

Avec Send, vous pouvez dire adieu aux services de partage de fichiers qui fouinent dans vos données. Ici, tout est chiffré de bout en bout et vos fichiers seront protégés tel le précieux anneau unique. Même Sauron ne pourra pas y accéder ^^ !

L’interface est simple comme bonjour. Vous glissez-déposez vos fichiers, définissez une limite de téléchargements et une date d’expiration, et boom ! Vous obtenez un lien à partager avec vos amis, collègues ou agents secrets.

Le code est disponible sur GitHub ce qui vous permettra de monter votre propre instance de Send si vous le souhaitez. Et si c’est la flemme, rassurez-vous, y’a plein d’instances disponibles.

Pour l’installer :

  1. Clonez le dépôt GitHub de Send avec git clone https://github.com/timvisee/send.git
  2. Installez les dépendances avec npm install
  3. Configurez les variables d’environnement (voir la doc pour les détails)
  4. Lancez le serveur avec npm start
  5. Accédez à l’interface web sur http://localhost:8080
  6. Enjoy !

Alors n’attendez plus, c’est par ici : https://github.com/timvisee/send.


— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

En 2024, les fans de tennis ont été gâtés : Reebok a ressuscité ses baskets classiques Court Victory Pump, Zendaya a joué un double mixte sulfureux à l’écran dans Challengers, et maintenant l’une des plus grandes séries de jeux vidéo de tennis, j’ai nommé TopSpin 2K25, est de retour après 13 ans d’absence. Mais est-ce que ce retour est un smash gagnant ou un simple coup droit un peu mou du coude ?

Parlons de ce qui nous intéresse en premier lieu : le gameplay. Et on peut dire que TopSpin 2K25 brille par sa prise en main et la marge de progression offerte. Les commandes sont simples et réactives, permettant des échanges dynamiques qui rappellent la vitesse et la tension du sport. Une fois qu’on a pris le pli, c’est très satisfaisant ! Le jeu propose également l’un des tutoriels les plus complets que j’ai jamais rencontrés dans le genre, avec plus d’une heure de mini-défis pour maîtriser les bases et les tactiques avancées. 👌

Les mouvements des joueurs sont fluides, y a une certaine inertie un peu « simulation », et chaque coup de raquette est ressenti à l’écran. Les échanges sont intenses, avec des glissades sur terre battue, des volées acrobatiques et des montées au filet qui réussissent 1 fois sur 5. 😀 Le système de jauge d’énergie ajoute une dimension stratégique : faut-il économiser son souffle pour un super coup ou risquer la fatigue ? C’est avec plein de petits éléments de ce genre que le jeu brille vraiment, offrant une expérience de tennis assez intense.

Graphiquement, c’est pas mal du tout. Les stades sont jolis, des courts en dur de l’US Open aux pelouses impeccables de Wimbledon. Les joueurs me semblent reconnaissables, avec des visages détaillés et des animations réalistes, mais un peu rigides parfois… Disons qu’on ne les confondrait pas avec des humains. 😀 Je n’aime pas trop les musiques (question de goût) mais avec les applaudissements du public, les bruits d’impacts ou les commentaires, l’ambiance sonore est bien foutue, immersive.

Le menu, un peu bordélique, propose pas mal d’options. Le mode MyCareer est le cœur du jeu, avec des tournois ATP, des défis spéciaux et des entraînements ciblés. Attention toutefois à la gestion de l’énergie, car une baisse trop importante peut entraîner des blessures. Les options de personnalisation sont également nombreuses, des tenues aux raquettes en passant par les animations de célébration. On peut créer notre propre joueur/joueuse et le/la personnaliser au fur et à mesure qu’on débloque des objets. Mauvais goût assuré. 😀

Cité plus haut, le mode Tennis School est idéal pour les débutants, avec des leçons interactives pour apprendre les bases, tandis que le mode Legendary Matches recrée des duels historiques entre légendes du tennis. J’y connais rien mais c’est sympa ! Et bien sûr le mode en ligne nous permet d’affronter d’autres gamers à l’autre bout de la planète… Il y a de quoi faire !

Malheureusement, TopSpin 2K25 n’est pas exempt de défauts. Son mode MyCareer peut parfois sembler laborieux, et le nombre de joueurs sous licence est un peu limité comparé à la variété de stades disponibles. Mais le plus gros point noir reste la monétisation. Les microtransactions sont très présentes, notamment pour débloquer des tenues et des animations de célébration. Bien que cela n’affecte pas directement le gameplay, il est dommage de voir ce genre d’éléments derrière un paywall

Cela dit tout n’est pas payant, car depuis sa sortie, TopSpin 2K25 a reçu plusieurs mises à jour et DLC gratuits qui ont enrichi l’expérience de jeu : nouveaux joueurs sous licence, stades supplémentaires, textures affinées, animations retravaillées, effets de lumière améliorés, et même de nouveaux défis en ligne. Il semble y avoir un vrai suivi, c’est sympa !

Bref bref. Je recommande chaudement ce TopSpin 2K25 aux fans de tennis, on fait difficilement mieux en terme de plaisir de jeu et de contenu, mais il ne révolutionne pas le genre. Il n’y a pas de concurrence, donc c’est facile à dire, mais c’est le meilleur jeu du moment, et c’est VRAIMENT un bon jeu. Préparez-vous à servir !

Achetez TopSpin 2K25 sur PS5, sur PS4, sur PC (Steam) ou sur Xbox 🎾